Je m'appelle Zoey Linwood, autrice de romans de fictions francophones young adulte, publiés sur Amazon KDP. Je suis accompagnée dans mon aventure d'écriture par mon « chacolyte », Kazu, la princesse de la maison.
Fan d'Hunger Games et de V pour Vendetta, mon style de prédilection est la dystopie, mais mon imagination débordante et l'inspiration que m'insuffle mon chat (oui, oui…) font que j'ai quelques projets moins… apocalyptiques.
Bibliographie :
- « Les Chroniques de Ridley - Les Appelés (Tome 1) »
- « Les Chroniques de Ridley - Les Protecteurs (Tome 2) »
Participations :
Le bla bla de Zoey Linwood (juin 2024)
Bonjour et merci d'accepter de répondre à ces quelques questions.
Bonjour, merci à vous !Comment as-tu commencé à écrire? Qui te lisait au début ?
J'ai commencé à écrire, comme beaucoup d'auteurs, quand j'étais très jeune, j'ai toujours adoré ça. Mais le déclic de la professionnalisation date de 2015, quand j'ai commencé à imaginer le début des Chroniques de Ridley. Là, j'ai mis le nez dedans « pour de vrai » et je suis allée au bout de l'écriture de la trilogie puis de la publication. Plusieurs amis ont lu le tome 1 ainsi que ma mère. Aujourd'hui, mon chéri et elle sont mes premiers lecteurs.Quel est ton genre favori ?
J'adore les dystopies et pour l'instant c'est mon genre de prédilection. Mais j'aime l'imaginaire en général et j'ai de l'urban fantasy en préparation et même un livre plus cosy/comédie qui m'a été inspiré par mon chat. J'ai un tableau Excel plein de pitchs qui attendent de prendre vie sous mon clavier.Quel est ton processus créatif ? Qu'arrive-t-il avant que tu ne t'asseyes à écrire ?
90% du temps, j'imagine mes histoires en m'endormant. J'oublie évidemment les tournures de phrases et certains détails, mais le gros des scènes reste et quand je m'installe face à l'ordi, ça coule plutôt tout seul. Je n'arrive pas à programmer pleinement mes romans, j'ai des bases, une idée de la fin, mais même si je fais un plan, je ne m'y tiens pas vraiment. J'ai coutume de dire que ce sont mes personnages qui écrivent leur histoire.À quelle personne es-tu le plus à l'aise : à la première ou à la troisième personne ?
Ça dépend des romans. Les Chroniques de Ridley est écrit à la troisième personne, avec quelques passages la première lorsqu'on lit le journal de l'héroïne. Au-delà de la Tour, quant à lui, est à la première personne. J'aime assez les deux styles. Chacun à ses avantages.Quels écrivains admires-tu le plus ?
Robin Hobb est un pur génie pour moi. Je trouve son style très riche et son univers incroyable. J'aime énormément Suzanne Collins, l'autrice d'Hunger Games, dont j'aime beaucoup la plume également. Dans un style plus sombre, j'adore Donato Carrisi.Qu'est-ce qui rend crédible un personnage ? Comment crées-tu les tiens ?
Les émotions. Sans émotions, je trouve très difficile de nouer un lien avec un personnage, aussi bien en tant qu'écrivain qu'en tant que lecteur. C'est l'ingrédient indispensable d'une bonne histoire et de bons personnages pour moi. C'est la clé pour ressentir de l'empathie, de la sympathie, de l'agacement envers eux.Au plus profond de ta motivation, pour qui écris-tu ?
Un peu égoïstement, j'écris d'abord pour moi, parce que c'est derrière mon ordinateur à inventer mes histoires que je suis (professionnellement) la plus heureuse. Mais si ça se cantonnait à cela, j'écrirais et je ne publierais pas. J'aime l'idée que mes romans plaisent à mes lecteurs, qu'il y ait des gens qui attendent la suite des Chroniques de Ridley avec impatience. J'ai encore du mal à réaliser que c'est le cas, et pourtant ! Je trouve cela extrêmement gratifiant et je ne remercierai jamais assez les lecteurs et lectrices qui me suivent dans mes aventures et j'adore quand ils viennent me dire qu'ils ont adoré tel ou tel personnage ou que telle scène les a chamboulés.Les avis (négatifs ou positifs) des lecteurs te servent-ils ?
Toujours ! Les avis positifs m'aident d'un point de vue personnel, ils me motivent énormément, mais aussi d'un point de vue professionnel, puisque dans un monde où l'on note tout, il est difficile de se démarquer sans décrocher des commentaires construits et à plusieurs étoiles. J'ai la chance de ne pas avoir encore reçu d'avis négatifs (vraiment négatifs et démoralisants j'entends). Je reçois parfois des critiques constructives, mais je suis généralement d'accord avec celles-ci, voire elles me confortent dans mon travail car elles soulignent une ambiance que j'ai voulu installer, par exemple.Partages-tu tes projets d'écriture avec une personne de confiance afin d'avoir son opinion ?
Oui, je fais lire mes premiers jets à mon compagnon pour vérifier la cohérence et avoir un premier ressenti extérieur. Ensuite vient le processus classique de bêta lecture et correction par d'autres lectrices.T'imposes-tu une discipline, en termes de calendrier, d'objectifs etc. ?
Oui, je suis autrice à temps plein depuis janvier 2024 et il me faut donc suivre un calendrier de publication. Je voulais par exemple publier mon nouveau roman pour la prochaine édition du Dormantastique et je l'ai donc sorti fin juin. Comme j'ai terminé l'écriture des Chroniques de Ridley, il m'est pour l'instant possible de viser trois publications pour 2024. Pour 2025, je verrai mais j'aimerais pouvoir sortir au moins deux romans. Les idées de manquent pas, mais comme je suis auto-éditée, je fais tout moi-même, cela prend donc un peu de temps.De quoi t'entoures-tu quand tu écris pour favoriser ta concentration ?
De calme ou de musique, en général ça me suffit. J'ai la chance d'avoir une très bonne auto-discipline. Et quand j'ai le moindre doute, j'utilise l'application Forest pour m'éviter la tentation de regarder mon téléphone. Mais finalement, j'utilise presque plus l'appli quand je lis sur mon temps de loisir que quand je travaille…Écris-tu sur écran, imprimes-tu souvent, corriges-tu sur papier...? Quel processus suis-tu ?
J'écris sur ordinateur, rarement sur papier, mais ça m'arrive, notamment quand je ne suis pas chez moi. Comme beaucoup d'auteurs, je prends des notes sur mes petits carnets, ça me permet de garder la trace d'idées que je n'ai pas encore couché sur le manuscrit (et d'avoir un prétexte pour en acheter toujours de nouveaux…). Ensuite j'imprime pour l'alpha lecture. Je corrige et recorrige sur ordi jusqu'à l'étape de l'épreuve papier sur laquelle je vérifie la mise en page, la couverture, etc. une dernière fois et j'en profite pour refaire une correction sur épreuve.Quelle a été ton expérience avec les maisons d'édition ?
Je n'ai tenté que PKJ (maison d'édition des Hunger Games et autres grandes dystopies qui me servent de modèles) début 2020, ainsi que le concours Gallimard Jeunesse. Puis j'ai découvert la nouvelle auto-édition, comme l'appelle Caroline Vermalle. C'est un système que j'aime beaucoup, qui me permet une grande liberté. C'est très intense, mais comme j'aime apprendre et que je touche à tout, c'est aussi très stimulant. Mais je retenterai peut-être les maisons d'édition pour être autrice hybride, un jour… qui sait.Sur quel projet travailles-tu en ce moment ?
Je viens de publier Au-delà de la Tour, une réécriture de conte façon dystopie (Raiponce rencontre Je suis une légende) donc dans l'immédiat, je suis sur le travail de publication du dernier tome de ma trilogie dystopique Les Chroniques de Rildey. J'ai de très nombreuses histoires qui se bousculent dans ma tête donc je vais surement reprendre l'écriture en parallèle. La publication suivante sera peut-être de l'urban fantasy ou une histoire fantastique un peu à la The Nevers/Carnival Row. Je n'ai que l'embarras du choix !Le dernier mot est pour toi…
Merci aux lecteurs et lectrices qui me lisent (ou me liront). J'aime être autrice plus que tout autre métier au monde et sans vous, je n'écrirais que pour moi. Merci donc de me permettre d'exercer ce métier merveilleux. J'espère que mes histoires vous plairont et que vous partagerez les joies, les peurs, les craintes et les espoirs de mes personnages à chaque page. Et bien sûr : bon festival à tous !Merci de t'être livrée à nous et aux lecteurs (acquis ou en devenir)
Merci à vous de m'en avoir donné la possibilité !